Interview avec THEO MARIANE manager de l’entreprise Case à Fruits
| 21 décembre 2020Bonjour Mariane, pouvez-vous nous présenter vos activités ?
Bonjour, je suis Theo Mariane, je suis parmi les managers de la Case A Fruits. Case à Fruits est une entreprise agro-alimentaire qui propose des fruits séchés, les fruits du terroir et il faut préciser que ce sont des fruits issus d’une agriculture bio et d’un commerce équitable. Ce qui permet à nos agriculteurs d’avoir une certaine marche et de rentrer dans leurs coûts. Tel: (+237) 694 186 181/ 695 835 459
En quelle année la Case à Fruits a été lancée et quelles en sont les raisons?
L’entreprise a été mise sur pied en 2017. Nous avons constaté que beaucoup de personnes consomment des fruits, mais des fruits frais. Et généralement, on fait face à un problème de saisonnalité des fruits. C’est donc pour permettre à tout le monde de manger les fruits à toutes les saisons que nous avons préféré mettre en place cette entreprise qui, nous permet de manger les fruits en toutes saisons. Nous précisons que la date de consommation de ceux-ci, est de six mois. Mais nous sommes en train de voir comment allongée cette date jusqu’à un an.
Quelles sont des marques qui constituent l’univers de Case A Fruits
Dans notre entreprise, les marques présentes sont : la marque classique composée de cinq fruits (Mangue, Ananas, Gingembre, papaye et Banane); les Duo (Gingembre- Banane ; Manthe- Citron ; Manthe- Papaye) ; les trios (Banane- Papaye- Gingembre ; Mangue- Ananas- Gingembre) et les Chips de Banane.
Où peut-on trouver les fruits séchés de Case A Fruits et en quels formats?
Pour l’instant, nous avons un distributeur exclusif à Douala. Nos produits sont référencés dans toutes les stations Neptune. Mais nous sommes en pour parlés avec d’autres stations pour qu’ils y soient référencés et également dans les grandes surfaces (Carrefour, Super U, et Kado). Nos produits sont disponibles en format de 50g pour le moment.
Pouvez-vous nous parler du promoteur de Case A Fruits ?
Mr Junior Nchankou, collègue et collaborateur, est un monsieur déjà très humble, un bosseur qui sait ce qu’il veut et où il va. C’est d’ailleurs pourquoi j’ai accepté travailler avec lui. On se connait également dans des domaines professionnels autres que le made In Cameroon In Cameroon. Il est ingénieur agricole, consultant et formateur Kaizen, domaine dans lequel, nous également collègue.
Mr Junior Nchankou qui s’est lancé tout seul, a été rejoint par Mr Bruno Lombo et moi, ça fait juste quelques mois que j’ai rejoint l’équipe. Mais en back office, il y’a tout ceux qui travaillent au niveau de la production; environ 20 permanents et 50 non permanents.
Qu’est-ce qui vous a motivé à vous lancer dans ce domaine ?
Lorsqu’on a décidé de se lancer, c’est pour présenter quelque chose d’assez spéciale et de particulier. Egalement comme mentionné en amont, il y’a le problème de saisonnalité des fruits.
En quoi vos produits se démarquent ils de ceux des autres entreprises du même secteur : quelle est votre principale valeur ajoutée ?
En fait, déjà le savoir-faire qui est derrière, nous avons pris du temps pour réfléchir. En suite les compétences qui sont mises en avant durant tout le processus de production qui sont à féliciter, car beaucoup ont commencé, mais n’ont pas pu aller loin. Mais jusqu’aujourd’hui, on a lancé en Avril, lorsqu’on voit l’évolution sur le marché, on est assez motivé pour aller plus loin.
Parlant du processus de production auriez-vous des intrants ou autres éléments dans votre chaîne de production qui soient venus d’ailleurs ?
Non ! Tout est fait localement. Tous nos agriculteurs avec qui on travaille sont certifiés Bio. Nous travaillons avec certaines entreprises étrangères, qui s’assurent de venir faire un audit au moins une fois par an. Pour s’assurer que l’agriculture est bio et l’espace de production de ces produits également. Donc on s’assure d’offrir aux consommateurs une alimentation saine.
Merci Mariane, auriez-vous un mot pour les autres producteurs qui traînent encore le pas pour se lancer dans le Made In Cameroon notamment la foire Made In Cameroon After Works?
Oui je leur dis qu’il faut oser, sortir de sa zone de confort. Parfois beaucoup de promoteurs ont peur de se lancer, peur d’échouer, pourtant il n’y a pas de mal à échouer. Il faut plutôt tirer le meilleur côté de ses échecs pour s’améliorer et aller plus loin. Aussi, le marché est grand les consommateurs aujourd’hui veulent consommés bio et plusieurs personnes prennent la peine de faire attention à leurs santés et à ce qu’ils consomment. Il serait alors bien qu’on se mette tous ensemble et qu’on évite de croire que les meilleurs produits viennent d’ailleurs. Il y’a beaucoup de potentiel en Afrique, au Cameroun, on peut faire beaucoup de choses. Alors j’inciterais ces promoteurs à ce lancer et c’est à travers ce genre d’initiative que nous pouvoir nous ouvrir et rencontrer des personnes, rencontrer les consommateurs.